Les versaillais entonnent volontier des airs révolutionnaires ou paillards, mais il semble qu’un air, régulièrement chanté au club de Versailles, ne soit pas du goût, ou du moins de l’oreille de tous. Sans jugement de valeur, ce n’est pas parce que le cinéma Français en a fait une chanson à consonance nazi que c’est une vérité historique…
« Heidi, Heido », en fait « Ein heller und ein Batzen » de son vrai nom, n’est autre que ce que nous appelons, en France, une chanson à boire. En voici la traduction fournie par notre ami Helmut du club de Versailles :
Un sou et un écu qui m’appartenaient tous deux
Le sou était pour l’eau et l’écu pour le vin, oui le vin
Le sou était pour l’eau et l’écu pour le vin.
Refrain : Heidi, heido, heida…
Le propriétaire et la servante disent tous deux « o malheur »
Le propriétaire quand j’arrive et la servante quand je m’en vais
Mes bas sont effilés, mes bottes sont déchirées et dehors, dans la bruyère, l’oiseau chante librement
Et s’il n’y avait de route nulle part, je resterais tranquillement à la maison et s’il n’y avait pas de trou dan le tonneau, je ne sortirais pas pour boire.
C’était une grande joie lorsque le seigneur dieu l’a créé
Un gars de grande tenue, seulement dommage, il buvait
Une chanson à boire quoi...
Prosit!
vendredi 19 décembre 2008
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