Quelle intégration pour les jeunes Tabler II

En premier lieu, merci à tous ceux qui ont réagi à la première partie… J’aurais certes préféré que les commentaires soient faits directement sur le blog, mais l’essentiel est qu’il y ait des réactions, cela prouve un intérêt certain pour ces sujets de réflexion qui, j’en suis d’accord avec toi, mon cher Zano, brillent souvent par leur absence tant au sein des discussions de clubs que des réunions régionales, pour ce que j’en sais. Mais, répondra-t-on, nous sommes des 41, voir d’ex-tablers, pas des Maçons. Entièrement d’accord également sur le fait qu’il puisse y avoir quelques années de pause entre la Table et le 41, c’est ce que tu as choisi, c’est également ce que j’ai fait.

Les tranches d'âge, les MAC et les seconds clubs...Là encore, vaste débat... De même que la valeur n’attend pas le nombre des années, nous somme inégaux devant la vieillesse. Certains d’entre nous sont plus « vieux » à 50 ans que d’autres à 80 ans. Cela dit, comme je l’écrivais dans un précédent article, il y a un âge pour tout et il est judicieux de savoir s’effacer à temps.Au delà de l'anecdote, il est clair que rentrer dans un club dont les membres pourraient être nos parents n'est pas toujours évident, ni souhaité... Je pense qu’à l’origine, la faute est partagée. Au sein des clubs 41, on ne sort généralement que les pieds devant. Il peut alors s'instaurer une bande de copains qui ne recrute parfois plus ; premier écueil. Second écueil, les membres fondateurs tiennent parfois à garder la maitrise de « leur » Club et refusent de passer les rennes… Au global, l'écart d'âge augmentant et l’atmosphère s’alourdissant, les rapports avec la table ronde deviennent difficiles et les recrutements naturels avec.

Inversement, côté table, les membres ne se voient pas vieillir et les MAC polluent les tables. Ils tardent à rejoindre le club 41... Qui de l'œuf ou de la poule?

Alors à quand un club 61? Entend-on ci et là au gré de certaines conversations… Mais là encore ce ne serait pas la solution...

Par contre, le « second club », sans constituer une solution à tout, est intéressant. Que se soit pour accueillir des jeunes 41 qui ne veulent pas rejoindre le club de papa (ou des copains de papa), ou que ce soit pour arrondir quelques angles, la création d’un nouveau club reste une alternative. Mais puisque nous prônons amitié et tolérance, encore faut-il être assez raisonnable pour que le Club historique, sans s’imposer, aide le nouveau Club, voir même, quoi de plus logique, le parraine. Mais ce n’est qu’une solution transitoire et pour reprendre les propos d’Adrien, mon Président de Club, « Un recrutement de qualité "ex-tablers et profanes " peut parfaitement réussir pour autant que les anciens en acceptent le principe. Le club n'appartient à personne mais chacun en est la composante. La pierre angulaire c'est "l'ancien" mais sans la multitude l'édifice n'existe pas !... Que ceux qui ne le comprennent pas réfléchissent tout simplement à cela ! Ouvrir un autre club ne me semble pas être la solution parce que les mêmes causes produiront les mêmes effets ! … avec l'âge la tolérance n'est pas forcément proportionnelle à l'expérience ! »

Cela dit, et pour conclure, il me semble, à travers les échanges que je peux avoir sur la toile, que la garantie d'une bonne harmonie passe par le maintien de relations cordiales et suivies entre table et 41 ! Cela va sans dire, mais comme on dit trivialement, ça va mieux en le disant.