« Action », c’est un peu le mot à la mode au sein du 41 depuis quelques années.
Par opposition aux clubs service mais avec la double volonté d’exister aux yeux de la cité et de fédérer les membres des clubs sur des projets porteurs, le Club 41 a introduit peu à peu la notion de « Club action ».
Nombre de manifestations se font à travers la France dont les bénéfices sont remis à des associations de toutes sortes pour faire avancer des causes multiples et variées qui nous sont chères et c’est très bien ainsi. Le caractère volontaire et ponctuel de telles entreprises permet d’agir sans soulever l’ire de ceux d’entre nous (dont je suis) qui sont allergiques à la notion de « club service » dès lors que cela s’appliquerait au Club 41.
Avec le prétexte d’œuvre à caractère humanitaire, et naturellement sans que la bonne foi de l’initiateur soit d’une quelconque manière mise en cause, il devient tentant de voir l’annuaire du Club 41 comme un outil et de se prendre à penser que, les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, il pourrait être intéressant de solliciter directement les membres.
Halte là ! Ne nous trompons pas de poche !
Le principe d’actions me semble bon et il a le mérite d’impliquer les membres et de nous faire nous mobiliser sur un projet. Que, face à une situation spécifique, plusieurs clubs se mobilisent et que cette mobilisation soit coordonnée, soit, mais que l’on imagine de demander une participation directe des membres, cela me semble déplacé et décalé par rapport à ce que nous sommes, pire encore s'il s'agissait de noyer le tout dans les cotisations!
En effet, à plusieurs reprises cette année, ce genre de projet a été évoqué en ma présence, que ce soit par exemple dans le cadre du cyclone aux Antilles ou plus récemment pour envoyer un conteneur à Madagascar.
Plus insidieuse encore, la pratique qui consisterait à passer par les clubs votant une aide directe à la majorité en jouant sur l’idée que s’opposer à une bonne œuvre est égoïste et politiquement incorrect.
Le 41 est généreux et n’est pas avare de son temps, il sait se mobiliser, il alimente avec les autres membres du Quatalagor les caisses d’Amitié assistance afin de pourvoir aux besoins de la solidarité interne et l’on ne compte plus les actions des clubs par ailleurs insuffisamment médiatisées. Continuons ainsi, mais évitons de mettre directement la main à la poche, l’esprit, me semble-t-il, y perdrait beaucoup.
vendredi 13 juin 2008
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