IBERIAN CLUSTER 2008

Du 31 octobre au 2 novembre, pour ceux qui n’ont pas pu aller se dorer sous le soleil de l’HYM sur l’île Maurice, possibilité d’un lot de consolation en allant assister à la réunion annuelle des Clubs 41 Ibériques qui se tiendra cette année à Mallorca !



http://www.41club.org/pages/documents/Cluster_promulgation_jan08.pdf

Round Table TURKEY

En septembre, la Table Ronde Turque charte son 2ème club, un prétexte tout trouvé pour ceux qui comptent mettre à profit le mois de septembre pour faire une escapade !

http://www.rttr.org/new/asp/rt.asp?lang=eng
http://www.youtube.com/watch?v=4CC90S5OQw4

En attendant de charter le premier Club 41… Dans quelques années !

La chasse au carbone

Surfant sur la vague du réchauffement climatique et profitant du fait que, semble-t-il, les projecteurs des ONG se tournent actuellement vers Madagascar, nos amis du Club Antananarivo 1 se sont associés à une intéressante initiative sur le long terme qui vise à reboiser l'île et à en protéger la flore endémique. Autre point fort, la population locale est partie prenante de l'aventure...

Tous les renseignements sur http://www.club41madagascar.org/
Contact lors de l'AG de Dijon (stand) ou à carbone41@woodenstock.org

Ou cours-je, dans quel état j’ère…

Je ne me souviens pas, « du temps que j’étais Tabler », m’être posé de question existentielle sur la Table Ronde, son positionnement ou le pourquoi de son existence. Pour moi les choses étaient claires, un groupe d’hommes d’horizons différents qui partagent leur envie de s’enrichir intellectuellement les uns les autres dans le cadre d’un Club qui, de par ses statuts particuliers, évite la présence de vieux croutons raseurs et donneurs de leçons ! Ayant appartenu à trois Tables, je n’ai pourtant pas le souvenir d’avoir côtoyé un MAC, de belles années dont je garde un vivant souvenir mais pas de nostalgie.
Le club 41, c’est différent, c’est certes un Club initialement réservé aux ex-tablers, mais ça ne doit pas pour autant apparaître comme une maison de retraite anticipée; d’où l’intérêt d’y accepter du sang neuf non issu de la Table Ronde, histoire d’éviter le syndrome de la réunion d’anciens combattants. Par ailleurs il n’y a pas de limite d’âge, de quoi effrayer le Tabler ! C’est d’ailleurs pourquoi plusieurs années se sont écoulées entre ma sortie de Table et mon intégration au 41.
Mais au-delà, ce qui me gêne, et je sais ne pas être le seul dans mon cas, c’est un positionnement du Club 41 qui n’est pas clair et une notoriété insuffisante ; le premier nuisant nécessairement à la progression de la seconde. C’est un mal connu de nos instances nationales qui s’emploient à réfléchir sur la communication ; communication interne en premier lieu car il faut commencer par s’assurer que le positionnement est connu et compris de tous ; communication externe ensuite car de nos jour pour exister…
Dans un article intitulé « on peut rêver », paru il y a une paire d’années dans PANORAMA, Pierre de Nussac écrivait : « On peut toujours rêver… Un peu plus d’appétit pour notre mouvement qui même si il rassemble un peu plus de cinq mille membres n’a pas encore bien défini son ambition. Cinq mille membres, pour quoi faire ? Chacun a son idée que beaucoup ne savent exprimer… Quelque chose d’impalpable, libre, léger, frais et agréable comme une jeune matinée de printemps… Cinq mille responsables qui ne savent pas, qui ne souhaitent pas mettre leur savoir faire en commun… Ils disent qu’ils ne sont pas là pour ça… Ils veulent se retrouver comme une bande de gamins égarés dans un paysage bucolique et se livrant à quelques turpitudes hardies, téméraires et inconséquentes.
Mais on entend quelquefois des murmures, par-ci ou par-là, on entend que là haut, au Bureau National, au Comité National on remue beaucoup de mots et qu’on agite peu d’idées… On saisit bien à la lecture des travaux de la Commission que ses membres eux-mêmes ont quelques difficultés à définir notre mouvement auquel s’associe évidemment la Table Ronde. Qui sommes-nous, que voulons-nous ?...Certains pensent qu’on pourrait faire comme les grands Clubs : Lions, Rotary, Kiwanis. Mais beaucoup des nôtres sont aussi membres actifs de ces associations qui n’aimeraient pas une concurrence affirmée et demanderaient un choix. Il faut donc être différents. Ainsi on peut être chrétien et pêcheur à la ligne mais on ne peut-être catholique et musulman à la fois… »
Une prose bien tournée et qui reste d’actualité ; le Club 41 se cherche, il s’affirme par rapport à son action à l’international, comme défenseur se ses valeurs de partage et d’intégration, le mot action arrive en force dans les discours, par différenciation avec les clubs service et en opposition avec les associations d’anciens combattants. Les choses bougent, la volonté est là, reste à trouver la formule qui permettra de concrétiser le tout.
Mais nos représentant élus n’ont ni le temps ni les moyens de mener à bien une action qui nous définisse et nous qualifie. Chaque année nous élisons un président et un bureau qui ont concrètement moins de neuf mois et quelques réunions de travail pour mener à terme un projet qui n’est pas toujours complètement défini. Pour citer Pierre, une fois encore, « chaque année notre sympathie va souvent vers des inconnus que nous avons croisés dans un couloir et que nous avons vus sur une estrade. Que vont faire ces gens là ? Nous serrer la main avec un sourire dentaire ; préparer la prochaine assemblée nationale où l’on recommencera à élire quelques inconnus sympathiques ; modifier, corriger deux ou trois articles du règlement intérieur ; voter une subvention pour un club qui a enfin une idée ; et tout cela sous la haute surveillance de seize présidents de régions »
Alors, pourquoi ne pas essayer de laisser du temps au temps, histoire de donner plus d’ampleur à l’expression des bonnes volontés ?
Il y a du flou dans notre identité, nombre d’entre nous en sont conscients et voudraient y remédier, mais le mandat d’un président n’y suffit pas. Qu’à cela ne tienne, les IRO, rassemblés à Paris en septembre dernier ont souligné que leur action devait être inscrite dans la durée et ont plaidé pour des mandats de deux ans, il n’est par ailleurs pas rare que les Présidents de Région fassent deux années consécutives…

Pourquoi ne laisserions nous pas aux Présidents Nationaux l’opportunité de faire deux années consécutives !

Triplette à Thouars

Cité d'origine gallo-romaine détruite par Pépin le Bref , la ville de Thouars se situe au nord du département des Deux-Sèvres sur un plateau qui domine le Thouet, affluent de la Loire. Tantôt anglaise, tantôt française pendant la guerre de Cent Ans, elle fut définitivement rattachée à la France en 1372.

Autres caractéristiques, une Table dynamique, un Club 41 qui ne l’est pas moins et qui ne compte parmi ses membres que des ex-tablers, un Club Agora qui renferme l’actuelle secrétaire nationale et la future Présidente de Région !

Une cinquantaine de personnes pour cette triple intronisation avec la venue du Collier Rouge depuis Angoulême 37 accompagné comme il se doit par son parrain et pour faire bonne mesure, du Président de Région et de son IRO.

Beaucoup de colliers donc, un protocole respecté, de nombreuses embrassades, comme il se doit au sein du club d’hommes que nous sommes, les traditionnels échanges de fanions et pour clore le tout un repas très convivial qui a, une fois de plus, été l’occasion de faire plus ample connaissance.

Gageons que les trois nouveaux mousquetaires Thouarsais auront à cœur de se déplacer en force pour porter ensemble le collier rouge pour la prochaine intronisation dans le district.

Tolérance ou respect?

« Ne pas dire à un 41 qu'il te fait chier ou qu'il fait des conneries au nom de la tolérance, c'est de la lâcheté. Y mettre des formes, là on peut causer. Et là, certains ont des progrès à faire, à commencer par ma pomme. Par contre laisser des vieux cons (1) pourrir la vie des jeunes au nom de la tolérance, ce n'est plus de la lâcheté, c'est de la connerie. »

Ce discours que j’ai entendu ou lu plusieurs fois et avec lequel il m’est même peut-être arrivé, parfois, de ne pas être en total désaccord sur certains points, m’amène à m’interroger sur la tolérance, la lâcheté et l’indifférence.


La tolérance, du latin tolerare (supporter), est la vertu qui porte à accepter ce que l'on n'accepterait pas spontanément. Elle définit la capacité d'un individu à accepter une chose avec laquelle il n'est pas en accord. La tolérance s'exerce lorsqu'on reconnait qu'une chose est un mal, mais que combattre ce mal engendrerait un mal encore plus grand. La tolérance peut alors conduire à une abstention volontaire dans le combat contre un mal identifié et c’est là que peuvent intervenir lâcheté et indifférence.


Alors, la tolérance, une vertu ou un vice ?


La tolérance est apanage du fort, seul peut tolérer celui qui est en position d’interdire, mais l’on tolère souvent ce que l’on n’a pas le pouvoir d’empêcher, d’où l’aveu d’une certaine faiblesse. Or faiblesse et impuissance ne sont pas précisément des vertus. Ne pas tolérer, c’est prendre parti, s’engager et combattre ce que l’on condamne et accepter les risques liés à cette prise de position, accepter la confrontation avec l’autre. Cela demande du courage et en corollaire, la tolérance peut ainsi parfois s’avérer être, tout simplement de la lâcheté. Enfin, il faut garder à l’esprit que dans notre monde politiquement correct, il est facile de perdre le sens des différences et l’on se croit tolérant alors qu’il s’agit d’indifférence !


Alors, si tolérance est synonyme de lâcheté, d’indifférence ou d’impuissance, faut-il se réjouir de s’en réclamer au sein du Club 41 ? Si elle permet de vivre en harmonie, mais au prix du mépris des valeurs auxquelles on adhère, le jeu en vaut-il la chandelle ?


Lorsqu’elle n’est pas dévoyée et vidée de sa substance, la tolérance est un effort de l’homme sur lui-même car il doit relativiser son propre point de vue afin de prendre en compte celui de l’autre. La liberté d’un individu s’arrête là ou commence celle de son voisin et chacun doit donc être garanti dans l’expression de sa liberté. De là découle que « l’esprit de tolérance » n’est pas une conséquence des faiblesses humaines, mais bien au contraire une force. Mais cet esprit de tolérance ne fait pas écho à la tolérance telle que je l’ai définie auparavant, en fait, cet esprit de tolérance, ça ressemble beaucoup à du respect !


En conclusion, et elle n’est pas de moi, « s’il arrive à la tolérance d’être une vertu, c’est une bien petite vertu puisque si le toléré est respectable, la tolérance est méprisable et si le toléré est méprisable, la tolérance est renoncement à l’excellence humaine ».


Alors, Tolérance non! Esprit de tolérance oui!



Respect et Fraternité.

(1) A ceci près naturellement que l'on est toujours le con de quelqu'un et que comme l'a si bien dit Brassens, en la matière, "le temps ne fait rien à l'affaire", nul besoin donc c'être vieux pour être con!

Comité électif de Rochefort

Une belle réunion dont je vous livre ma vision en attendant l’exhaustif et officiel compte rendu que ne manquera pas de nous faire notre secrétaire de région.
Une assemblée de plus de 40 personnes avec la présence de notre 1er VP national et de Daniel Jacquin de Châteauroux, ex président national, venu nous porter la bonne parole. Au moins, les Présidents de Club présents savent à présent pour qui (ne pas) voter à la prochaine AG de Dijon. Nous avons également appris que Jean-Marc fût et sera un bon Président National, ce dont je ne doute personnellement pas, que l’action entreprise à l’international est certes coûteuse mais nécessaire (ce dont je suis convaincu, c’est d’ailleurs une position que je défends dans mon blog) et qu’il ne faut pas confondre provisions et réserves… Là, je reste septique quand à la démonstration, j’ai quand même eu un peu l’impression que l’on voulait me faire prendre des vessies pour des lanternes, mais si ça peut convaincre à posteriori quelques uns d’entre nous…

Plus important, nous avons un nouveau Bureau de Région élu lors de cette réunion :



Gérard GOMPEL, Président, Gilbert VATERLAUS, Past Président, Alain Duchet-Suchaux, 1er VP, Pierre LOIRET, 2ème VP, Alain MILCENDEAU, Rédacteur, Franck ORMEA, Trésorier, Philippe COLLIN, secrétaire, Martial RONGIERAS, IRO.




Je remercie les présidents de club de m'avoir renouvelé leur confiance au sein du bureau de GG pour une seconde années comme IRO de la 5ème Région.

Club 41 MAURITIUS N°1

Quelques lignes pour remercier Jean-René d'Abbadie, président du club 41 Mauritius N°1 qui à pris la peine de me faire parvenir un insigne que je porterai fièrement demain au comité de région avant de l'ajouter à ma collection.
Un merci virtuel dans l'attente d'un face à face un de ces jours!

Elections au Club 41 d’Angoulême 37, canal historique

Que c’est bon de retrouver l’atmosphère d’élections sereines au sein d’un club à nouveau sur les rails. Les trois derniers accouchements dans la douleur sont à ranger, et pour longtemps espérons le, au rang des souvenirs, voir un jour des anecdotes.
Nous avons donc un président, Gérard, candidat élu à l’unanimité des voix à l’exception de la sienne et un bureau naturellement !
Une soirée pèlerinage puisque qu’Adrien nous a mené sur les lieux de son élection aux forceps, le Restaurant du Golf, avec un quorum largement atteint, un splendide collier rouge arboré et une intervention de notre spécialiste de la chasse, Michel, sur les chasses au cerf en forêt d’Horte.
La sérénité ! Même le repas, d’inspiration basque, a, semble-t-il fait l’unanimité et Lucien n’a bu que de l’eau, promis !

BONSOIR MONSIEUR DARWIN

Jeune membre du Club 41, je vais boucler ma troisième année, je découvre avec un réel plaisir les écrits de Pierre, Érudit 41 de Blois et ses réflexions sur les états de notre Club. Je ne résiste pas, avec la permission de l'auteur, à reproduire ici son dernier article en date dont vous pourrez trouver l'original sur la tribune libre du site internet de la 3ème région (j'avais mis l'adresse dans un article il y a quelques semaines). Naturellement, les idées exprimées pas Pierre relèvent de sa propre responsabilité.

Un ancien Président National du Club 41 Français me disait récemment : Il y a des hauts et des bas et un club ne peut pas toujours être un exemple pour les autres. Mademoiselle Rostopchine, Comtesse par son mariage, comme celle qui descendait si bien les escaliers [1], disait aussi : « après la pluie le beau temps ».
Monsieur Charles Darwin [2] a expliqué que les espèces apparaissent, vivent et meurent, poussées par d’autres qui les remplacent mais de temps en temps il y a une catastrophe qu’on appelle extinction. Après chaque extinction, il y en aurait eu cinq, il y a un renouveau, la vie continue malgré ses cinq milliards d’années sur la planète bleue mais évidemment nous n’entendrons plus le battement sourd dans le crépuscule bavarois des ailes veloutées des ptérodactyles [3].
Aujourd’hui aux dires de la fille de Priam et de Hécube [4], à écouter l’homme aux rubans verts [5] à entendre les disciples de Saint Etienne [6] nous allons tout droit vers la sixième extinction et ce sont les hommes, vous et moi-même, qui en sont les géniteurs.
Il y a ceux qui croient qu’il y a sept mille ans l’homme est apparu tel quel poussé par une transcendance miraculeuse ; il y a ceux qui pensent qu’un destin intelligent dessine un avenir pour le genre humain, il y a encore les enfants de Darwin qui savent que ça ne va pas durer mais qui ne présument pas de l’avenir.
Après la pluie le beau temps, vice versa et « hary bourriquet » [7] Tout cela c’est la faute des hommes qui de plus en plus nombreux polluent la planète bien qu’on sache pertinemment que si les algues vertes apparues il y a près de six milliards d’années n’avaient pas, elles aussi, pollué avec leur dégagement d’oxygène, il n’y aurait qu’un semblant de vie et on n’aurait pas construit de cathédrales à la gloire de l’Incréé.
Après la pluie le beau temps, mais aussi les hauts et les bas. Il en est ainsi des activités humaines, de leurs institutions, elles naissent et prospèrent et elles dépérissent. Les plus vieilles maisons de commerce, la maison Bouddha, la maison Confucius et la maison Vatican ont dépassé les deux mille ans mais elles tremblent devant les avancées de la maison Mahomet. La maison Leclerc dépasse les 60 ans ; Carrefour et Auchan sont autour de 50 mais Mammouth n’a guère vécu que 27 ans, bien moins longtemps que le mammouth laineux qui a fréquenté la planète durant plus de soixante millions d’années. Un jour ou l’autre nous allons disparaître probablement dans moins d’un siècle chacun et notre espèce quand une autre la poussera. Quand ? ça c’est l’affaire des devins, augures, pythonisses, sibylles et autres charlatans et escrocs en tout genre.
Moi aussi je suis sur le déclin après plus de quarante ans passés au sein du « Quatalagor », je ne m’y retrouve plus.
On ne porte plus les insignes du pouvoir, on parle à l’assemblée, assis d’une voix atone, on laisse des quidams s’emparer du temps et de l’espace à raconter des balivernes les plus salaces, certains en rient grassement mais la consternation s’étend et les présences diminuent.
Un programme, des exposés, des trois minutes une réunion de région, un voyage collectif ici ou là ; des finances saines équilibrées et conformes à la règle : c’est quoi çà ? On tue le temps en attendant la mort du club, « Ou qu’un beau désespoir enfin le secourut » [8]
« Vraiment tu n’es pas tolérant » Le mot est lâché : Jean Rostand disait qu’ « il est dans la tolérance un degré qui confine à l’injure » et précédemment le « divin marquis » [9] prétendait que « la tolérance est la vertu des faibles ». Je n’irai pas jusque là mais je ne confonds pas le laxisme, le laisser-aller et la faiblesse avec la tolérance. J’ai écrit, j’ai exprimé tout cela. Pas de réponse, pas une communication téléphonique, pas un courriel… Sait-on lire ?
On m’a raconté une histoire : il se présente à « l’Espace Culturel » [10]. là où Landernau vend sa culture à prix cassé. « Je voudrais un livre ». « De quel auteur », un moment de réflexion… « Comme ça, vingt centimètres. » « Désolé, Monsieur, nous ne faisons pas cet auteur [11] ».
En septembre 2000 dans le N° 18 d’Amitié, à la page 18 j’exprimais déjà toute la réticence que j’ai pour ce mot et je rappelais que « la tolérance ça fait souffrir dans la limite du possible en attendant une solution meilleure ». J’oubliais, il y a aussi l’indifférence….
Et oui Monsieur Darwin mon club 41 évolue et je reste un dinosaure et un dinosaure qui s’ennuie ça peut être dangereux. Je vais donc aller prendre ma place au Musée, dans la Grande Galerie de l’Evolution [12] et je vais laisser les nouvelles espèces à leurs affaires.
Pierre de Nussac.
P.S. Certains on dit qu’il fallait un dictionnaire pour me lire. Afin de les dispenser de cet achat j’ai mis des notes de bas de page.

[1] Comtesse de Ségur : Sophie Rostopchine et Cécile Sorel
[2] (1809 - 1882) auteur du très controversé « De l’origine des espèces »
[3] Reptiles ptérosauriens du Jurassique supérieur. Ptérodactylus longirostris, trouvé dans les schistes lithographiques de Bavière et décrit par Cuvier.
[4] Priam est le dernier roi de Troie, il eut de son épouse Hécube plusieurs filles dont Cassandre qui prévit la ruine de Troie et les malheurs des citoyens de cette ville.
[5] Alceste (Le Misanthrope - Molière)
[6] « Allez les Verts »
[7] Rabelais livre 1 chapitre 2.
[8] Pierre Corneille : Le Cid.
[9] Donatien Alphonse François de Sade.
[10] Espace Culturel Leclerc
[11] Vincent Timètre !
[12] C’est juste en face de la Gare d’Austerlitz à Paris.

Amitié ou fraternité?

L’esprit de tolérance, la force de l’amitié, le dynamisme de l’action, l’entente entre les peuples ! Telle est la devise du Club 41 français.
La force de l’amitié ? Ou bien ne serait-ce pas plutôt la force de la fraternité ?
L’amitié est un sentiment d’affection ou de sympathie d’une personne pour une autre, ou entre plusieurs personnes qui ne se fonde ni sur la parenté, ni sur l’attrait sexuel et par extension, désigne les relations qui en résultent. Il y a dans la notion d’amitié, un lien intime que se créé dans le cadre de relations de personne à personne, un accès privilégié à la connaissance personnelle et intime de l’autre.
Certes nous avons tous des amis au sein du Club 41, mais est-ce pour autant que lorsque nous sommes intronisés, nous avons d’un seul coup quelques 20000 amis de par le monde ? L’amitié ne se décrète pas, elle se construit.
La fraternité est, à la base, un lien de parenté entre les enfants issus de mêmes parents, la fratrie, lien de sang entre frères et sœurs. Par extension, la fraternité peut se définir comme étant le lien existant entre les humains considérés comme membres de la même famille. Elle va au-delà de l’amitié du fait de ses profondes valeurs de solidarité qui transgressent les simples sentiments pour s’imposer à la fratrie et obéir à un devoir, celui de soutenir sa famille. C’est bien connu, on choisit ses amis, pas sa famille, mais dans le besoin, la fraternité joue.
La fraternité, un terme utilisé dans le premier article de la déclaration universelle des droits de l'homme : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. Il fait également partie de notre devise nationale« Liberté, Égalité, Fraternité » ou il est défini ainsi : « Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fît ; faites constamment aux autres le bien que vous voudriez en recevoir ».
Aussi, au terme de cette approche rapide et simpliste, je l’admets volontiers, la fraternité, ordre moral et obligation de chacun vis-à-vis d'autrui, me semble mieux correspondre à l’esprit 41. Amitié et fraternité caractérisent les liens reliant plusieurs individus et toute organisation regroupe quant à elle des individus en relation de par leur volonté d’atteindre un objectif commun. Amitié et fraternité peuvent donc exister et coexister au sein du Club 41, mais si l’amitié est entière, ce n’est pas nécessairement le cas de la fraternité, plus proche en cela de la tolérance et décrivant mieux, à mon sens, la relation entre deux membres de notre club.

Les manifestations 41 en question…

Un des derniers exemples en date, évoqué à Arcachon, est celui du Trophée Neige du Lioran, certes il n’y avait, in fine, pas de neige, mais à deux semaines de l’évènement, les organisateurs n’avait que 8 réservations fermes… Et une sérieuse déconvenue financière évitée de peu ! Plus local, la traditionnelle réunion annuelle des colliers verts de la 5ème région a, elle aussi, été reportée, faute d’inscriptions suffisantes à 8 jours de l’événement.

Nous avons tous connu l’angoisse des réservations qui n’arrivent pas et c’est avec une certaine anxiété que, le grand jour ou soir venu, le trésorier de l’opération voit arriver les invités… Je me suis toujours étonné de cet état de fait, déjà de mise à la Table Ronde et qui veut qu’une population d’adultes responsables, cadres, chefs d’entreprise ou profession libérales pour la plupart, ne puissent s’astreindre à envoyer leur confirmation en temps et heure… C’est d’autant plus paradoxal qu’eux-mêmes souffrent de cela lorsqu’ils sont organisateurs. Le syndrome de l’automobiliste qui, au volant, oublie qu’il est lui aussi souvent piéton !

Mais au delà, et c’est la question sous-jacente d’Arcachon, les manifestations actuelles répondent-elles encore à l’attente du 41 ?

Choc des calendriers, retour de l’inflation et baisse du pouvoir d’achat ne sont pas des raisons suffisantes pour expliquer a elles seules le phénomène. Il n’en reste pas moins que voyages, hébergement et restauration subissent une inflation galopante, le prix de revient d’une soirée avec animation musicale revient vite à plus de 60 euros par personne, prix atténué par des participations publicitaires hélas de plus en plus rares ; et il est vrai qu’une meilleure communication des calendriers ne nuirait pas.

Alors quoi ? Repli sur soi ? Cocooning exacerbé ? Je ne sais pas et il est bon d’en débattre, ce qui est semble-t-il prévu.

Par contre, je trouve intéressant l’effort fait pas le Bureau National pour inciter les clubs à assister à l’AG, je salue les efforts faits par mon Président de Région pour défrayer, au moins en partie, les membres de son bureau en mission, je suis favorable à ce que les clubs prennent l’initiative de défrayer partiellement (essence ?) ceux d’entre eux qui se déplacent pour une manifestation 41.

Peut-être faut-il diminuer la proportion de manifestations nationales, l’idée de faire des roulements sur deux ans est une piste intéressante, au profit de manifestations plus locales et donc de taille plus restreinte. Il y a des effets de seuil, ainsi pour des raisons d’offre, un bon repas en couple au restaurant revient en général moins cher par tête qu’une manifestation de 150 personnes, et quand on passe à 1000 et au-delà l’organisation devient une occupation à temps complet… L’expérience conjointe des clubs devrait nous permettre de déterminer les dates, les manifestations et la taille idéale des manifestations à retenir.

Cela dit, plus nous bougerons, plus nous connaîtrons de monde et plus il nous sera facile de nous intégrer lorsque nous débarquerons quelque part… Alors bougeons.

Réflexions sur l'article 15

Article 15 – III – d : « Les fonctions de membre élu du Bureau national ne peuvent être exercées plus de deux années consécutives au même poste. La présence au bureau national ne peut durer plus de quatre années consécutives, tous postes élus et cooptés confondus, hormis l’archiviste. Le mandat du président sortant n’entre pas dans ce calcul »

Cet article, qui a naturellement sa raison d’être, ne me semble pas rédigé de façon optimale car il laisse ouverte une possibilité d’interprétation. C’est, je ne le cache pas, le probable retour (conforme aux statuts) de Jean-Marc à la présidence qui m’a amené à réfléchir à la question.

Dans l’esprit, je présume que le but est de prévenir la présence récurrente de mêmes personnes au sein des instances nationales. Ainsi, il n’est possible de faire que cinq années en comptant l’année de « past président » ; par exemple, un poste technique, deux années de vice présidence, une présidence (voilà les 4 années en poste) et une année de past présidence qui elle ne compte pas car c’est une fonction ni cooptée, ni élue. Après cinq années de bons et loyaux services, notre homme quitte le bureau national, au moins pour un an, assurant ainsi le renouvellement…

Bien, mais entre l’esprit et la lettre, reste un espace de flou. En effet, tel que l’article est rédigé, « le mandat du président sortant ne compte pas dans ce calcul ». De fait il est possible de considérer que cette année de past présidence remet les compteurs à zéro ! Et donc, qu’à la condition d’avoir été président national, il est possible de faire neuf années consécutives au bureau national (voir même plus si on est à nouveau président national). Certes, on sort là, je pense, de l’esprit dans lequel le texte a été voté, mais c’est une interprétation qui me semble possible !

Cela dit, comme me le faisait remarquer Franck : « Sur le fond, bien sûr que tu as raison. Sur la forme, le flou montre que des statuts bien faits portent à interprétation ; Ce qui laisse aux hommes un espace de liberté ». Pour ma part, plus légaliste, je m’en tiendrai à une règle simple, si la loi est mauvaise, on change la loi, mais tant qu’elle est en vigueur on ne doit pas se faire prendre à la transgresser (AG / Quorum / Vote).

Recyclez vos PANORAMA

Dans un article qui m’est passé sous les yeux (c’était sur internet), j’ai lu un plaidoyer pour le recyclage intelligent des journaux de club. C’était à coup sur un pays anglo-saxon, mais était-ce la Table Ronde ou le Club 41…
Peu importe !
Nous recevons tous plusieurs fois pas an le PANORAMA et, pour la plupart d’entre nous, un journal de la Région. Après lecture, la première étape, comme l’a encore démontré une étude il y a peu, est généralement un cabinet propice à la lecture que l’on désigne par les deux consonnes WC.
L’idée est simple, elle consiste, au lieu de glisser, in fine, le journal dans le sac plastique généralement jaune, dévolu au recyclage, à déposer son exemplaire en un lieu propice afin de poursuivre le travail d’information et de faciliter la prospection. Le journal peut ainsi être remis à un impétrant potentiel ou laissé dans une salle d’attente de médecin, le club house d’un golf, le hall d’accueil de l’entreprise…

Témoignage de DAKAR

Bonjour a tous...
Je rentre a peine de Dakar... Et je dois vous dire que je ne pouvais pas attendre... Comme d'habitude du reste de vous faire parvenir un choix rapide de quelques photos triées sur vif argent du cœur...
Remise de charte époustouflante qui nous fut propose par le nouveau club 41 de Dakar 1...
Grand merci a notre ami... Daniel Zanoletti ... Coordinateur national des manifestations de nous avoir préparé et organisé.......le grand surveillant de ces journées... Toujours a l’écoute et réponses immédiates a tous problèmes rencontres... Du grand art et d’une gestion sans équivoque
Encore merci zano de ces journées et soirées qui furent mémorables...
Nous étions près de 100 41 français venus de toutes les régions... Grand moment d’amitié et de retrouvailles de 41... Beaucoup d’anciens tablers évidemment...
Etaient présents Duccio Arrighi... IRO national italien, Pdt de casablanca co parrain de Dakar, Helmut Dechant Pdt de Versailles 256 co parrain
De nombreux colliers bleu blanc rouge ancien Pdts nationaux
Vincent Loiret Pdt de la région Bretagne grand dispenseur d’amitié et grand chanteur…
J’en oublie bien sur beaucoup...
Remerciements a notre Président National qui, a son habitude, nous a dispensé cette grande chaleur d’amitié... Partageons notre passion... Nous l’avons partagée avec toi et nos amis Dakarois
Et j’allais oublier notre scribe national.........Jean Luc Thirolle qui s’était muni de sa plume!!!!!!!!!!!

(Mail et photos reçus de Daniel Greux, IRO 9ème Région)

DRE... CRE... tous IRO!

C'est une information qui ne prend pas beaucoup de place, perdue dans la page 12 du compte rendu du comité National d’Arcachon, mais c’est néanmoins une avancée décisive dans la reconnaissance du travail des IRO !
Le Comité national accepte d’entériner l’appellation IRO sur l’ensemble de la chaîne, IRO national, IRO de région et IRO de club !
Le résultat d’un lobbying constant, notamment de notre ami Daniel Greux qui met un terme aux appellations bizarres telles que DRE ou CRE dont on nous a affublé… Nous voilà donc tous IRO , responsables au sein de nos clubs et de nos régions de l’Information montante et descendante, des Relations avec la cité, avec les autres Clubs 41 et autres, de l’Organisation avec les présidents, des manifestations telles que les jumelages, des interclubs (tel que l'a défini Patrick Nivet; IRO; Information, Relations, Organisation)…
Une belle reconnaissance qui, à l’heure de la communication omniprésente, permet de donner de la substance à ce poste important qui trop souvent restait honorifique. Reste à faire en sorte que l’action de l’IRO puisse s’inscrire dans le temps via des mandats de deux ans, et dans la continuité par la volonté et le travail des IRO successifs.

CLUB 41 International, quelle évolution?

Je viens de lire le nouveau numéro de « the hinge », la revue du Club 41 international, dont le nouveau numéro (daté de mai 2008) est désormais en ligne (http://www.thehinge.de/THE%20HINGE.htm).

Je vois personnellement un message d’espoir dans l’article de notre président international (Dieter Straka) puisqu’il écrit (la traduction est libre) : Nous sommes une organisation d’anciens Tablers et les autres membres doivent être exceptionnels et non une alternative pour le cas ou nous n’arriverions plus à recruter au sein de la Table Ronde »
Un message d’espoir car, de fait, ses propos indiquent que le Club 41 est de fait ouvert aux non ex-tablers, même si, dans le principe, ces derniers restent la source principale de nouveaux membres potentiels !

Par contre, l’idée de remplacer le « 41 International » par un « Round Table International Plus » sous prétexte de montrer à la Table Ronde notre attachement et notre proximité !?!?